Enquête sur le syntagme nominal ayant pour pivot « frontière » dans le discours journalistique de 1914
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Universidad de Salamanca
info
- Jesús Camarero (dir.)
- Frederik Verbeke (dir.)
- Rosa de Diego (dir.)
- María José Arévalo (dir.)
- Nadia Brouardelle (dir.)
- Esther Gabiola (dir.)
- Aurora Cuadrado (dir.)
Verlag: Servicio de Publicaciones ; Universidad del País Vasco = Euskal Herriko Unibertsitatea
ISBN: 978-84-1319-525-4
Datum der Publikation: 2023
Seiten: 113-118
Kongress: Colloquie de l’AFUE (Asociación de Francesistas de la Universidad Española) (29. 2021. Vitoria)
Art: Konferenz-Beitrag
Zusammenfassung
Le discours journalistique de 1914 regorge de notions de « frontières ». Pourtant, ce début de siècle qui est celui de la Belle époque est, comme son nom l’indique, « enthousiaste » et « prometteur », car il s’inscrit dans une époque en pleine quête d’innovations technologiques et de progrès humains où les frontières semblent désuètes. Un paradoxe latent où universalité rime tant avec humanité qu’avec territorialité. L’exposition Universelle de 1900 en est un exemple révélateur : alors que Paris ouvre ses bras à l’univers tout entier, la France de 1870 s’assure que ses frontières sont immuables. Il faut bien reconnaître que l’hexagone est géographiquement exposé : cinq frontières ainsi que d’importantes façades maritimes sur l’Atlantique, la méditerranée et la mer du nord. En somme, une situation géographique exceptionnelle mêlée d’un sentiment de « menace » permanent. Entre inquiétude et décontraction, protection et ambitions transfrontalières, nous tenterons, au cours de cette étude comparative alternant analyse lexicométriques et textométriques (logiciel TXM) de différents journaux de presse française aux lignes éditoriales opposées de nous questionner sur le syntagme nominal ayant pour pivot « frontière »