Destrucción mortífera en los relatos de Boris Vian
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Universitat de València
info
ISSN: 1139-9368, 1989-8193
Argitalpen urtea: 2022
Zenbakien izenburua: Dossier monographique : « L’humain et l’animal ès lettres. Perspectives littéraires sur la frontière humain-animal, une limite (in)franchissable ? »
Alea: 37
Zenbakia: 1
Orrialdeak: 101-109
Mota: Artikulua
Beste argitalpen batzuk: Thélème: Revista complutense de estudios franceses
Laburpena
Cette étude propose une approche de la thématique récurrente de la mort des personnages dans les nouvelles vianesques, liée à la destruction brutale et explosive de l’espace comme allusion significative au passage inexorable du temps et comme réaction violente à l'usure de la maladie. Le grand nombre et la variété des meurtres et des suicides qui se produisent dans ses nouvelles méritent une analyse car ils semblent répondre à une revendication de liberté et de lucidité proposée par Boris Vian et à une figuration des relations victime-bourreau qui s'établissent très souvent dans ses fictions. La maladie est liée à l'élément aquatique morbide et la surface des eaux stagnantes est mise en rapport avec l'obsession vianesque du double et de la mort. Une mort qu'il préfère volontaire et violente –souvent loufoque avec des nuances d'humour noir– par chute ou décapitation.
Erreferentzia bibliografikoak
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- Volumen 1 : Novelas: Trouble dans les andains [1966]; Vercoquin et le plancton [1947]; L’Écume des jours [1947]; L’Automne à Pékin, [1947]; Les morts ont tous la même peau [1948].
- Relatos: “Les Chiens, le désir et la mort” [1948] (813-822); “Martin m’a téléphoné” (927-940); “Le Rappel” (946-955); “Marseille commençait à s’éveiller” (956-961); “Les Remparts du Sud” (965-985); “Surprise-partie chez Léobille” (986-994); “Les Pas vernis” (995-999).
- Volumen 2 :Novelas: L’Herbe rouge [1950]; Elles se rendent pas compte [1950].
- Relatos: “Les Fourmis” (141-152); “Les Bons élèves” (153-159); “Le voyage à Khonostrov” (160-168); “L’Écrevisse” (169-176); “Le Plombier” (177-183); “La Route déserte” (184-198); “Les Poissons morts” (199-211); “Blues pour un chat noir” (212-223); “Le Brouillard” (224-233); «Le Figurant» (244-282); “Le Penseur” (899-902); “Un Cœur d’or” (907-910); “Une pénible histoire” (969-976); “Le Retraité” (866-869); “L’Assassin” (903-906); “Le Danger des classiques” (935-945); “Le Bonhomme de neige” (956-963).